Durée : 4 jours
2 jours kayak – 2 jours randonnée
Distance : 57.5 km
Dénivelé : 2 027 m
Point de départ : Marahu
Coordonnées du point de départ : 41.0068°S , 173.0094°E
Nommé en hommage au premier européen ayant découvert la Nouvelle Zélande, Abel Tasman est un parc national qui regorge de petites plages de sable blanc bordées de forêt tropicale. Un sentier de randonnée longe la côte, vous pouvez donc découvrir la zone à pied, en kayak, ou les deux ! Il est possible de louer des kayaks pour remonter la côte et de redescendre à pied, explorant ainsi les deux côtés du rivage.
Suivant le temps que vous avez à disposition il est possible de remonter plus ou moins loin. Pour notre part, nous sommes allés en kayak jusqu’à Bark bay, puis retour à pied, le tout en 4 jours en prenant bien notre temps.
Video
Itinéraire complet
Jour 1
Distance : 11.5 km
Dénivelé : 0
Départ de Marahu, après un petit briefing on est rapidement sur l’eau, libres d’aller où bon nous semble. On commence par longer le rivage avant de prendre le cap sur Fisherman Island, à peine quelques centaines de mètres au large. On accoste sur une petite plage de sable blanc sur laquelle on casse la croute, avant de faire un petit tour de l’île, puis de continuer vers le Nord.
Quelques centaines de mètres plus au Nord se trouve l’île d’Adèle. Beaucoup plus grande, c’est un sanctuaire d’oiseaux, sur laquelle une colonie d’otaries a élu domicile. Ça vaut donc encore le coup de longer l’île, en particulier la partie Nord où vous avez de bonnes chances de croiser de près cormorans et otaries.
Une fois de plus, on accoste pour manger le dîner cette fois ci -vu d’ici ça donne un peu l’impression qu’on ne fait que ça ?- On reprend les pagaies au crépuscule pour rejoindre notre camping pour la nuit. Attention à bien mettre la tente et les kayaks au dessus du niveau de marée haute…
Jour 2
Distance : 13.9 km
Dénivelé : 0
Petit dej sur la plage aux premières lueurs du jour. C’est encore une belle journée sans vent qui s’annonce. On plie le camp et on remet le cap au Nord, il faut qu’on soit en fin d’après midi à Bark Bay pour y déposer les kayaks, une dizaine de kilomètres plus loin. On a donc encore le temps d’y aller tranquillement.
Une bonne heure plus tard, on arrive à Torrent Bay. C’est la plus grande (et la plus fréquentée) des baies de la côte. On ne s’y s’éternise pas et continuons à pagayer vers le Nord à la recherche d’un coin plus confidentiel. On sera servis quelques kilomètres plus loin, où Sandfly Bay offre de splendides plages de sable blanc, vierges de toute présence humaine.
Une petite heure après notre arrivée, la marée montante permet de s’aventurer à l’intérieur de la baie. On est cependant vite contraints à faire demi-tour par manque de fond, mais si vous visez la marée haute vous pouvez vous avancer sur plusieurs centaines de mètres à l’intérieur des terres.
Plus au Nord, Bark Bay permet aussi une exploration à marée haute, mais on montera d’abord jusqu’à Mosquito Bay, probablement la plus jolie de tout le parc d’après nous. Accessible uniquement par la mer, il est possible d’y passer la nuit, si vous avez la possibilité de le faire profitez en ! Devant rendre les kayaks le soir même à Bark Bay on n’a pas cette chance.
On fait donc une petite exploration des lieux avant de redescendre sur Bark Bay, où l’on abandonne les kayaks qui rentreront en bateau taxi. On passera la nuit ici, et il est encore tôt. Ce serait dommage de ne pas en profiter pour mettre le nez sous l’eau, d’autant qu’on a de bonnes chances de croiser des raies à cet endroit. Ces bestioles sont fascinantes à voir nager, ressemblant beaucoup plus à un oiseau volant au ralenti qu’à n’importe quel autre bête subaquatique.
Ce sont des animaux très pacifiques, mais depuis que l’une d’entre elle à tué le célèbre bushman Australien Steve Irwin, l’ensemble de l’espèce souffre d’une réputation belliqueuse injustifiée. Il faut quand même rester vigilants à leur queue, terminé par une glande dont le venin est assez costaud. Sauf cas exceptionnels elles ne piquent que si elles se sentent directement menacés, et préfèreront à priori la fuite à l’attaque si vous vous montrez trop insistant…
Jour 3
Distance : 9.3 km
Dénivelé + 609 m
Dénivelé – 605 m
Il a plu quelques gouttes cette nuit, mais le temps ne semble pas être trop menaçant. On plie la tente encore mouillée et on se remet en route. Réservation oblige, on devra être à Anchorage Bay pour notre dernière nuit du circuit.
Le temps de marche entre les deux camps varie de près de deux heures en fonction du niveau de la marée. A marée basse il est possible de traverser Torrent Bay par les bancs de sable, mais la marée haute impose un détour par l’intérieur des terres. Dans tous les cas c’est faisable à la journée, une très petite journée en traversant la baie par les bancs de sable…
Le soleil est revenu mais cela ne devrait pas durer. Des grosses pluies sont attendues dans la fin d’après midi, donc on monte le camp bien à l’avance, puis on regarde le ciel s’assombrir jusqu’aux premières gouttes.
Jour 4
Distance : 22.8 km
Dénivelé + 1 418 m
Dénivelé – 1 417 m
Il a beaucoup plu, avec beaucoup de vent, mais la tente a plutôt bien tenu le coup malgré l’emplacement exposé.
Il y a deux petites randos à faire dans les parages avant de rentrer. L’une en direction du Pit Head, qui pourrait offrir une vue sympa sur Torrent Bay, l’autre en direction des piscines de Cléopatre. N’arrivant pas à choisir on décide de faire les deux, la première en aller-retour depuis le camp d’Anchorage Bay, la seconde en posant les sacs sur le chemin du retour vers Marahu.
Le soleil finit par percer une petite heure après notre départ, donnant un petit côté franchement paradisiaque à la plage de Te Pukatea, où le camping est plus sauvage que celui d’Anchorage Bay où nous sommes restés, si vous devez passer la nuit dans le coin c’est l’un des plus sympa…
De retour au camping de Anchorage Bay, on remballe les dernières affaires que l’on avait laissé là et on commence à prendre la direction de Marahu. On planque les sacs à dos un peu plus loin pour faire l’aller-retour aux Cleopatra’s pools. Si les anguilles ne vous dérangent pas trop c’est un super spot pour piquer une tête, et même y faire un peu de toboggan (attention, suivant le débit ça peut secouer un peu…) En tout cas ça fait du bien de pouvoir se dessaler.
On repart rafraichis en direction de Marahu, en récupérant les sacs à dos sur la route, et en s’arrêtant à peu près à toutes les plages sur le chemin retour.
Après une bonne petite trotte, on finit par arriver à Marahu, une petite heure à peine avant la nuit noire. Juste à temps pour la bière et pizza qui font plaisir après une journée de marche bien remplie.
4 Comments
Bonjour ! On suit vos aventures avec un grand intérêt avec vos bivouacs de rêves !
Nous somme actuellement sur l’Île du Sud en Nouvelle-Zélande et on se pose une question sans trouver vraiment d’informations à propos du parc d’Abel Tasman : les campements que vous avez fait en les atteignant en kayak, c’étaient des campings que vous avez réservé ou des campings sauvages qui sont autorisés ?
Salut Benoît,
Désolé pour le délai de la réponse, on était en vadrouille.
Pour Abel Tasman, c’est l’un des seuls endroits de Nouvelle Zélande ou tu ne peux pas bivouaquer a la sauvage.
D’après une règle peu connue, mais officielle, les bivouacs en Nouvelle Zélande sont autorisés de partout du moment qu’on s’installe a plus de 200m du chemin, et 500m pour les greats walks. Ici la configuration des lieux fait qu’il est a peu près impossible de s’éloigner de 500m du chemin.
Généralement les loueurs de kayaks ont pour consigne de vérifier les réservations de camping avant de te laisser partir, et il y a des campings sur a peu près toutes les plages pouvant accueillir une tente…
Pour les campings sympa, essaye de viser te Pukatea bay et moskito bay. On n’a pas dormi dans aucun des deux mais c’est le plus sympa qu’on ai croisé.
Profitez bien !!
Merci pour votre retour 😉
On a finalement opté pour les campings de Watering Cove, Mosquito Bay et Arkesten, c’était génial !
Bon voyage à vous en Thaïlande
Au top ! Vous allez vers où maintenant ?